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HISTOIRE DE NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES

Publié par SOEURS MISSIONNAIRES DE NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES

NDMR

NDMR

 

Notre Dame des Roses de San Damiano
La Mère de la Consolation et des Affligés
Apparitions entre 1964-1981
Extraits des messages de la Vierge Marie
« Je viens pour préparer vos coeurs par un grand amour, par une grande charité, par un grand élan... Préparons tous les coeurs à ma Venue et à celle de mon Fils Jésus. » (17.11.1967)
« Le monde entier doit savoir que mon Règne et celui de mon Fils arriveront bientôt, et que je suis déjà sur la terre. » (13.11.1967)
« Je viendrai avec une grande lumière et je triompherai sur le monde entier. Et mon Fils Jésus viendra avec un Nouveau Royaume et portera la paix et l'amour, la tranquillité et la joie dans les coeurs. » (13.5.1967)
 
Historique
Rosa Buzzini était d'une famille de sept enfants dont trois moururent en bas-âge. Quatre filles devinrent adultes : Pierina, Anna, Rosa et Giuseppina. L'année même de la naissance de Rosa, (née le 26 Janvier 1909), Frederico, son père, fut amputé d'une jambe. II mourut deux ans plus tard d'une pneumonie. La veuve de Frederico, à son retour du cimetière, s'est rendue à l'église avec ses quatre petites filles. Devant le Saint-Sacrement, elle a dit: "Jésus, maintenant c'est Toi qui va remplacer mon époux et père. Je te consacre mes filles, afin qu'elles soient toutes tes épouses. " Elle a appelé le prêtre, les a fait bénir: "Que soit faite ta volonté, Jésus, non la mienne. Je te donne mes filles et moi-même pour toujours. " La mère de Rosa continua à habiter avec ses quatre filles auprès de son beau-père. Elle suivit celui-ci lorsqu'il prit en fermage une grande propriété agricole à Guzzano. Rosa ne fréquenta l'école que durant trois hivers. L'instruction qu'elle reçut fut donc rudimentaire. Si elle manquait de formation intellectuelle, Rosa n'en avait pas moins l'esprit vif et une bonne mémoire. Elle ne voyait les choses du monde qu'à travers les vérités de la foi qu'elle comprenait d'instinct. Comme ses soeurs, elle a appris toute jeune à prier. "Maman, disait-elle, nous faisait réciter le rosaire tous les jours. Nous avions toujours notre chapelet avec nous. Nous récitions des prières - là où nous nous trouvions - durant la journée, notamment le chapelet des anges ou les sept plaies de Jésus. »
Les trois soeurs de Rosa entrèrent au couvent : Pierina, religieuse du Sacré-Coeur au Brésil. Anna, était franciscaine au Sri Lanka. La cadette, Giuseppina, au Carmel de San Colombano di Lucca. Rosa, elle, choisit une autre voie, celle du mariage. En effet, si Rosa aimait profondément le Bon Dieu, elle aimait aussi beaucoup les enfants... Et le 7 Octobre 1937, âgée de 28 ans, elle épousa un jeune ouvrier de la briqueterie de Ponte dell'Olio, Giuseppe Quattrini. Giuseppe et Rosa eurent trois enfants Giacomina en 1938, Paolo en 1943 et PierGiorgio en 1952. Chaque naissance nécessita une césarienne. Lors de la troisième grossesse, le médecin conseilla fortement un avortement thérapeutique. Rosa refusa catégoriquement, affirmant : "Cet enfant, c'est Dieu qui me l'a donné !" Ce troisième accouchement eut lieu dans des conditions particulièrement difficiles et la santé de Rosa s'aggrava progressivement. Dès lors, Rosa fit des aller et retour de son domicile à l'hôpital et de l'hôpital à son domicile.
Le 24 Septembre 1961, elle est rentrée de l'hôpital pour mourir chez elle lorsque, le 29 septembre, en la fête de saint Michel archange, une mystérieuse dame lui rendit visite... Peu avant midi, le 29 Septembre, une jeune femme inconnue vint donc frapper à la porte. Tante Adèle qui vivait avec la famille, alla ouvrir.
La femme, très belle, portait le costume des paysannes de la région. Elle avait sur la tête un foulard bleu ciel. La visiteuse venait quêter cinq cents lires pour les oeuvres de Padre Pio. Tante Adèle lui rétorqua que entre eux tous ils ne possédaient que mille lires, lesquelles avaient d'ailleurs été empruntées. La visiteuse se tourna vers Rosa qui était alitée au fond de la pièce: As-tu foi en Padre Pio ? lui demanda-t-elle. Oui, répondit Rosa, j'ai grande confiance en lui. Je le prie déjà depuis un certain temps, mais je ne suis pas encore guérie. Si tu as confiance en Padre Pio, il te fera guérir. A ce moment-là, midi a sonné et la dame lui dit: Récitons l'Angélus ! Puis s'approchant de Rosa, elle ajouta: Allons, lève-toi ! Je ne peux pas me lever, j'ai de trop fortes douleurs. Donne-moi la main! Lève-toi! Je ne peux pas.Donne-moi encore l'autre main! Alors Rosa se leva et ensemble elles récitèrent l'Angélus. Après l'Angélus, la dame ajouta: Maintenant, disons cinq Pater, Ave et Gloria aux intentions de Padre Pio, en l'honneur des cinq plaies de Notre-Seigneur. Pendant ce temps, la dame toucha les plaies de Rosa qui se fermèrent instantanément. Tu te rendras maintenant chez Padre Pio. Je n'ai ni argent, ni vêtements, objecta Rosa. Tu auras ce qu'il faut. Descendant de la chambre à l'étage, tante Adèle a alors donné les 500 lires à la dame. Elle les a prises, l'a beaucoup remerciée et lui a dit avant de sortir: Ta nièce a grande confiance en Padre Pio, mais toi pas assez. Tante Adèle, voyant Rosa près de l'évier et qui commençait à laver la vaisselle s'exclama: Mais qu'est-ce que tu fais ici, Rosa ? C'est moi qui lave la vaisselle, pas toi ! Rosa lui sauta alors au cou et lui dit en l'embrassant: «Mais, tante, je suis guérie». C'est la Madone qui est venue en personne, j'aurais du m'en douter, conclue avec des regrets Tante Adèle. Pendant ce temps, Giuseppe, la mari de Rosa était allé cueillir des châtaignes pour assurer aux siens le moyen d'assouvir leur faim, car il devait entrer à l'hôpital le lendemain pour être opéré d'une hernie. A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de constater que son épouse était réellement guérie.
Une vie nouvelle va commencer, pensa-t-il... Selon les témoignages d'habitants du village, Rosa Quattrini reprit aussitôt une vie tout à fait normale et se rendait chaque jour à l'église. Son mari Giuseppe, ayant trouvé un nouveau lieu d'habitation ainsi que l'avait promis la mystérieuse visiteuse, mais entrant, le lendemain, à l'hôpital, ce fut Rosa elle-même, avec sa tante qui assura le déménagement des meubles et des affaires en charrette à bras, jusqu'à une distance d'un bon kilomètre. Quelques mois plus tard, en mai 1962, Rosa se rendit avec un pèlerinage diocésain placé sous la conduite spirituelle de son curé, Don Edgardo Pellacani, à San Giovanni Rotondo. Le matin, tandis qu'elle récitait le chapelet sur le parvis de l'église à San Giovanni, elle s'entendit soudain appeler: "Rosa, Rosa !" Elle se retourna et vit avec surprise la Dame... Tu me reconnais ? Oui, répond Rosa, vous êtes la Dame qui m'avez apporté la guérison. Je suis la Mère de Consolation, la Mère des affligés. Dis-le donc à San Damiano, et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta guérison. Après la messe, nous nous trouverons près de la sainte table et je t'accompagnerai chez Padre Pio. (Biographie de Padre Pio) Ainsi fut fait. Dès qu'elles furent auprès de Padre Pio, la Vierge disparut sans laisser de trace. Sans s'émouvoir d'une telle intervention et d'un tel départ, Padre Pio reçut Mamma Rosa et lui enjoignit d'aller assister les malades, spirituellement surtout, durant deux ans. On imagine la perplexité de Rosa, elle qui n'avait jamais travaillé chez les autres... Elle raconte elle-même cette période :"J'entendais une voix intérieure qui me disait où je devais me rendre : c'était toujours chez des malades proches de la mort. Pendant ces années, je suis allée très souvent chez Padre Pio, emmenant des malades. Lorsque ma tante a contracté une pneumonie, je suis retournée le voir. Partis le 22 septembre nous y sommes restés jusqu'au 26. Je me suis confessée au Père. 11 m'a dit de ne plus quitter notre maison, de prier devant la petite chapelle de saint Michel, afin qu'il m'illumine, me guide, m'assiste et me défende, car il m'adviendra un grand événement...» «Prépare-toi par la prière et le sacrifice... , m'a-t-il dit. Saint Michel et notre Maman céleste te seront toujours proches, et moi aussi. »
Le 16 Octobre 1964, un vendredi, alors que sonnait midi au clocher du village, Rosa récitait l'Angélus, elle entendit une voix l'appeler du dehors: "Rosa viens, viens ici, je t'attends!". La voix était douce et si belle et, arrivée au milieu de la cour, elle vit une nuée blanche descendre du ciel, elle était éclatante de lumière et parsemée d'étoiles d'or et d'argent. Elle contenait aussi un nombre incalculable de pétales de roses de toutes les couleurs qui s'évanouissaient en touchant le sol du jardin. Un instant après, est sorti de la nuée un grand globe rouge qui s'est placé sur le poirier. Alors la nuée disparut et la Madonne parut entourée d'une vive lumière. La Madone était vêtue d'un grand manteau blanc très léger qui, flottant au vent, semblait recouvrir le monde entier. Elle avait une robe bleue avec une ceinture blanche d'où à gauche pendait un chapelet avec des grains resplendissants se terminant par un crucifix tout fulgurant ou Jésus crucifié paraissait vivant.
Elle avait autour du cou un chapelet rond plein d'étoiles étincelantes. De ses mains, sortaient de grands rayons lumineux qui me frappaient le visage et tout mon être... Notre Dame des Roses, rappelant son rôle de Mère, s'installait dans ce petit Jardin et donnait son premier Message: "Ma petite fille, je viens de très loin. Annonce au monde que tous doivent prier, car Jésus ne peut plus porter sa Croix. Je veux que vous soyez tous sauvés, tous, bons et mauvais. Je suis la Mère de l'Amour, la Mère de tous, et vous, vous êtes tous mes enfants. Je veux que vous soyez tous sauvés. Aussi suis-je venue avertir le monde qu'il faut prier, car les châtiments sont proches. Je reviendrai chaque vendredi, je te donnerai des messages, et tu devras les annoncer au monde!"...
Mama Rosa QUATTRINI

Mama Rosa QUATTRINI